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Avoir une vie parfaite à 30 ans

La pression de la perfection

Je ne suis pas du genre à avoir l’obsession de la perfection. En tous cas, je ne pensais pas l’avoir. Jusqu’à ce que je commence à regarder de plus près les différents articles publiés sur ce blog depuis son commencement et que je sois frappée de voir combien l’idée de la perfection y revenait systématiquement. Je parle souvent de « pression » associée à la trentaine. Il est vrai que la société fait reposer sur les jeunes trentenaires des attentes toujours plus hautes. On s’acharne à les faire rentrer dans des cases : à 30 ans, il faut être comme si, avoir déjà accompli cela. Mais ce qu’il faut également souligner, c’est combien les trentenaires se font eux-mêmes les complices de cette pression. En visant le toujours plus, le toujours mieux, le toujours plus vite… en un mot, en se lançant dans une course effrénée à la perfection. Je vous ai ainsi parlé d’être la femme parfaite, la mère parfaite, la personne qui organisera la fête d’anniversaire parfaite, avec les cadeaux parfaits. Soit tous ces éléments qui composent …

Plaisirs régressifs d'adultes

10 choses interdites aux adultes

Avant, vous pensiez qu’être adulte signifiait que tout était permis. Détrompez-vous ! Bien au contraire, être adulte, c’est avoir des obligations, mais c’est également subir de nombreux interdits. Nous sommes bien d’accord, ce n’est pas facile tous les jours. Mais si vous avez 30 ans (ou presque), vous avez déjà dû vous en rendre compte. Dur dur d’être un adulte.

Ne m'appelez pas Madame, j'ai juste 30 ans !

Ne m’appelez pas « Madame » !

L’une des choses les plus irritantes quand on arrive à l’âge de 30 ans (ou presque), c’est quand les gens se mettent à nous appeler « Madame ». La première fois où ça arrive, on se dit qu’on a mal entendu… La deuxième fois, on croit à une erreur… La troisième fois, on commence à s’énerver… La quatrième, on se met à avoir des envies de MEURTRE. Pour ne pas avoir à en arriver là, voici quelques conseils pour savoir comment réagir.

femme adulte qui pleure

Big girls don’t cry

Comme à chaque fois, j’ai d’abord l’impression que « ça va passer », que je vais pouvoir « me contrôler »… J’essaie de ralentir ma respiration, j’avale de longues lampées d’air. Mon cœur, lui, n’en fait qu’à sa tête. Il pompe à tout va, se resserre, comme s’il voulait s’auto-absorber. Je me rends vite à l’évidence : mon corps lutte contre mon esprit. Ma trachée se rétrécit, distillant l’oxygène à dose homéopathique. Je perds pied, je m’enfonce… La détresse me submerge, étreint ma gorge. Les mots commencent à faire des sauts dans ma trachée. Ils en sortent hachés, saccadés, méconnaissables. Alors que la première larme s’écrase lourdement sur mes notes, brouillant mon écriture, dans un sursaut d’incrédulité, je vis une expérience extra-corporelle : je deviens l’espace d’un instant spectatrice de la scène et, contemplant le ridicule de ma situation, me surprend à penser « non, ce n’est pas possible, ce n’est pas en train de m’arriver à moi« . Rapidement, le sentiment d’impuissance fait place à ses deux cousins la colère et la honte. Une honte si forte qu’elle embrase mes joues. Mon corps continue son mouvement de repli, comme …

Que répondre aux gens qui me demandent mon métier

La question du métier

Je suis toujours un peu mystérieuse quant à mon métier. Ce n’est pas par cachoterie, encore moins par honte… Non, si je ne dis pas mon métier, c’est tout simplement parce que j’ai du mal à le désigner. Pourtant il n’y a pas plus courant que cette question. Quel est ton métier ? Que fais-tu dans la vie ? Je ne sais pas pourquoi, mais au moment de répondre, je fais toujours un blocage. Enfin si, je crois savoir pourquoi. La peur d’être jugée, de voir mon travail et au-delà, mon existence, résumée en un seul mot. La peur aussi d’être associée à des clichés… Oui, vous savez, ces clichés qu’ont les autres des métiers qu’ils connaissent mal et par extension, des gens qui les exercent. Quand je suis obligée de répondre à la fameuse question de mon métier, après un immanquable temps de réflexion, la réponse que je fournis dépend : – de celui qui pose la question – du contexte dans lequel elle m’est posée – de l’inspiration du moment…