Du mythe à la réalité, Société
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Changer d’emploi à 30 ans (ou presque)

Changer de job à 30 ans

Alleluiah, je change d’emploi ! Il y a quelques semaines, j’ai décroché un nouveau job et je m’apprête à débuter dès la semaine prochaine.

Ce nouvel emploi vient mettre un terme à une longue période au cours de laquelle j’ai jonglé entre un boulot qui me plaisait de moins en moins et une recherche d’emploi chronophage. Entamée il y a de nombreuses années (je vous en parlais déjà ici il y a 3 ans), cette démarche m’a même amenée à reprendre des études alors que je croyais en avoir terminé avec les révisions après avoir passé mon master. Comme quoi, il ne faut jamais dire « jamais »…

Changer de job après une longue période n’est pas anodin. En fin d’année dernière, j’ai quitté l’emploi que j’occupais depuis 9 ans, tournant ainsi une page importante de ma vie.

Aujourd’hui, alors que mes pensées sont tournées vers mon nouvel avenir professionnel, je veux prendre le temps de tirer les leçons de ma période de recherche d’emploi.

Changer de job à 30 ans

Faites vos cartons et c’est parti !

Comment décrocher un job en 5 leçons

Voici les conseils que j’aurais aimé recevoir pour réussir à trouver un emploi… et que j’ai dû à la place découvrir sur le tas ! Ils vous seront je l’espère utiles si vous souhaitez décrocher un 1er job, changer d’emploi ou mettre en place un projet de reconversion professionnelle.

Conseil n°1 : Rédiger un CV (de la mort qui tue)

rédaction de CV

Allez, au boulot !

C’est la 1ère chose à faire pour préparer vos candidatures. Quelques rappels importants : le CV en France ne doit pas excéder une page. Il doit reprendre vos différentes expériences professionnelles et vos formations et donner une idée claire au recruteur du type de poste que vous attendez. Vos compétences doivent lui apparaître clairement dessus.

Votre CV, de même que la lettre de motivation l’accompagnant, doivent être exempts de toute faute d’orthographe. Si vous avez un doute, demandez à quelqu’un de vous relire.

Pour ce qui est de la présentation, c’est bien de viser l’originalité mais seulement si vous êtes sûr de votre (bon) goût. Retenez ceci : il faut toujours privilégier un CV lisible plutôt qu’un CV à tout prix original… Et mettez une (jolie) photo de vous. Les recruteurs préfèrent toujours quand il y en a une !

Enfin, pensez à adapter votre CV suivant le type de poste pour lequel vous postulez, en mettant par exemple en avant vos expériences similaires.

A ne pas faire : mentir sur votre CV. Même un petit mensonge peut vous attirer de gros ennuis. N’indiquez pas non plus des choses sur lesquelles vous ne voudriez pas que le recruteur vous interroge en entretien (hobbies honteux, etc)

Conseil n°2 : Mettre en avant ses compétences

mettre en avant ses compétences sur son CV

Sachez vous démarquer des autres candidats

Vous devez apprendre à vous valoriser en mettant en avant ce que vous avez acquis dans vos formations et dans précédents postes, aussi bien sur votre CV qu’en entretien. Essayez de vous mettre à la place du recruteur afin de déterminer ce qu’il attend du meilleur candidat au poste pour lequel vous postulez.

Un entretien, ça se prépare ! En plus de bien vous renseigner sur le poste et l’employeur, vous devez préparer votre présentation et essayer d’anticiper sur les questions qui vous seront posées. Préparez aussi quelques questions à poser, ça fait toujours bien 😉

A ne pas faire : survendre, exagérer, se vanter.

Conseil n°3 : Se présenter de manière positive

Mettre en avant ses atouts pour décrocher un job

Valorisez vos succès plutôt que vos échecs

Le fait de vous valoriser passe par l’adoption d’un discours positif. Mettez l’accent sur ce que vous avez accompli plutôt que sur vos lacunes. En effet, vous pouvez compter sur le recruteur pour vous interroger dessus, alors inutile de creuser votre propre tombe en ne parlant que de ça !

C’est une erreur que j’ai longtemps faite : je pêchais par excès d’honnêteté ! Le problème c’est que j’avais tellement à cœur de ne pas me survendre que j’avais plutôt tendance à faire l’inverse…

A ne pas faire : se dévaluer.

Conseil n°4 : Se présenter sous son meilleur jour

Etre à l'aise en entretien d'embauche

Soyez à l’aise (pas trop non plus)

Il faut rester vous même mais… la meilleure version de vous même. En effet, on a tous des hauts et des bas, des jours avec et des jours sans… Le jour de l’entretien, vous devez avoir la niaque, vous présenter sous votre meilleur jour. Préparez à l’avance votre tenue, en étant bien habillé mais en même temps à l’aise dans vos vêtements (et vos chaussures !).

A ne pas faire : être trop à l’aise. Se présenter débraillé à un entretien, se montrer familier, voire impoli (être en retard par exemple), ça ne peut que jouer en votre défaveur.

Conseil n°5 : Faire fonctionner son réseau

Faire jouer son réseau professionnel

Faites jouer vos relations

C’est un indispensable, surtout à l’ère numérique. En plus, que vous ayez déjà travaillé avant ou pas, vous connaissez sûrement quelqu’un, parmi vos relations professionnelles, vos anciens camarades de promo ou vos amis qui peut vous aider dans votre démarche de recherche d’emploi. Cela peut vous permettre de rencontrer des personnes d’influence ou d’acquérir des renseignements précieux sur un poste ou une entreprise particulière.

A ne pas faire : demander trop à des personnes que vous connaissez mal. Cela peut se retourner contre vous…

Conseil bonus : Garder courage

Avoir la win

Restez positif…

C’est le plus difficile, surtout quand on accumule les échecs. Mais si vous vous présentez à un entretien en étant dépité(e), vous allez vous saboter tout(e) seul(e). Comme dit l’adage, il vaut mieux faire envie que pitié !

A ne pas faire : baisser les bras devant un (ou des) refus. Car après tout, peu importe le nombre de « non » que vous entendrez, il vous suffira d’un seul « oui » pour que tout change…

 

Et vous, quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui cherche à trouver un emploi ?

 

6 Comments

  1. J’avoue: je vaut pas un clou pour me vendre. J’ai trop peur de paraitre prétentieuse, vantarde et j’en passe… Pourtant j’ai des qualités qui sont ultra importante pour mon travail. Heureusement pour ce travail-ci, j’ai pas eu besoin de faire beaucoup d’efforts, ayant déjà fait des stages dans ma boite qui s’étaient révélés très concluant (J’ai signé avant ailleurs mais un contrat m’attendais dès ma sortir d’école) et en le recontactant ça c’est super bien passé. Par contre mon tout premier entretient… j’étais stressée à mort haha!

    Félicitation pour ton nouveau travail! tout tes efforts et démarchent entamés il y a longtemps on pu aboutir ^^ Après tout, « Avoir la niaque » pendant tout ce temps c’est formidable ^^

    • J’ai le même problème que toi en entretien (ou plutôt j’avais…). Je suis naturellement timide et modeste, alors le fait de devoir me « vendre » m’est insupportable… Mais au fil des années j’ai compris que c’était nécessaire, que c’était même le but de l’exercice… Je me suis endurcie et aujourd’hui, j’y arrive mieux.

  2. Mea culpa pour cette longue absence mais beaucoup de choses à réorganiser. 🙂
    Pour revenir à ton article ma conseillère en reclassement avançait les mêmes arguments que toi, et comme toi j’ai toujours pêché par excès d’honnêteté ce qui me valait pas mal de frustrations quand une personne moins compétente mais qui s’était mieux vendue obtenait le poste.
    Dans une conférence américaine une psy expliquait qu’il fallait privilégier les liens faibles. Jamais testé mais c’est peut-être là a clé de la réussite !! 🙂 A bientôt

    • Salut Alexandra, ravie de te revoir ici 😉 ! Je suis contente de voir que mes réflexions, issues de mon expérience de recherche d’emploi, te semblent pertinentes ! Par contre je n’avais jamais entendu parler des « liens faibles » auparavant. Maintenant que j’ai lu ce que c’était, je ne sais pas trop quoi en penser… Ça m’évoque un peu le fait de privilégier la quantité à la qualité (ce qui n’est pas mon mode de fonctionnement…).

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