Month: mars 2016

Critique et avis du livre Maybe not de Colleen Hoover

A la découverte de la littérature New adult

Malgré mon bac littéraire, je n’ai jamais  été une grande lectrice. Pendant plusieurs années, les livres sont même complètement sortis de ma vie, jusqu’à ce que je découvre Amélie Nothomb et que je devienne pour le coup monomaniaque en termes de littérature. Pas étonnant du coup que je sois passée à côté de l’éclosion d’un nouveau genre littéraire : le New adult. En fait, je n’avais jamais entendu parler de la littérature new adult jusqu’à ce que je sois contactée par la maison d’édition Hugo Roman qui m’a proposé de me faire découvrir le livre Maybe Not de Colleen Hoover, une romancière américaine à succès spécialisée dans ce nouveau genre. J’ai été d’emblée très intriguée par ce nouveau genre censé plaire à la cible des 18-30 ans. Je me suis demandé comment on faisait en littérature pour s’adresser spécifiquement aux vingtenaires et néo-trentenaires, comment cela se manifestait dans les écrits… De plus, l’expression « New adult » m’a vraiment emballée. Je trouve que cela conviendrait parfaitement pour décrire les jeunes trentenaires… C’est un peu (beaucoup, en fait) …

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J’assume… mes contradictions

Je me suis rendue compte récemment qu’en évoquant régulièrement des sujets tels que la jeunesse, la maturité, le fait de vieillir, ou encore de grandir, ce blog ressemblait de plus en plus à une tentative de définition de ce que c’est qu’être adulte. Alors je me suis posé cette question : qu’est-ce qui fait que l’on est adulte ? Sur le coup, je n’ai pas trouvé de réponse. Mais je vais continuer à y réfléchir, promis. Et puis une idée a germé dans mon esprit… et si être adulte c’était tout simplement être capable d’assumer ? Assumer ses choix, même s’ils sont à contre-courant de ceux delà plupart des gens, s’assumer soi-même, tel que l’on est, même si ça ne plaît pas à tout le monde. Il est plus simple de se laisser emporter par le flot, plus difficile de se battre pour imposer ses idées. Mais moi, j’assume ma fantaisie et surtout, mes contradictions. J’assume mes envies, mes interdits. J’assume ma ringardise, le fait que je ne serai jamais cool ou à la mode. Bref, j’assume.

Que répondre aux gens qui me demandent mon métier

La question du métier

Je suis toujours un peu mystérieuse quant à mon métier. Ce n’est pas par cachoterie, encore moins par honte… Non, si je ne dis pas mon métier, c’est tout simplement parce que j’ai du mal à le désigner. Pourtant il n’y a pas plus courant que cette question. Quel est ton métier ? Que fais-tu dans la vie ? Je ne sais pas pourquoi, mais au moment de répondre, je fais toujours un blocage. Enfin si, je crois savoir pourquoi. La peur d’être jugée, de voir mon travail et au-delà, mon existence, résumée en un seul mot. La peur aussi d’être associée à des clichés… Oui, vous savez, ces clichés qu’ont les autres des métiers qu’ils connaissent mal et par extension, des gens qui les exercent. Quand je suis obligée de répondre à la fameuse question de mon métier, après un immanquable temps de réflexion, la réponse que je fournis dépend : – de celui qui pose la question – du contexte dans lequel elle m’est posée – de l’inspiration du moment…