Year: 2013

Un calendrier de l'avent pour les grandes filles

Suis-je trop vieille pour avoir un calendrier de l’avent ?

J’adore le mois de décembre. Quand d’autres se plaignent qu’il fait froid et que les jours raccourcissent, j’exulte en ressortant mes gants et en priant pour qu’il se mette à neiger. Décembre, c’est le mois des fêtes et des cadeaux. Les cadeaux que l’on fait à ses proches… mais aussi les cadeaux que l’on se fait à soi-même. De ce point de vue-là, le calendrier de l’avent est inégalable : il distille quotidiennement ses présents tout au long du mois. C’est une sorte de compte à rebours joyeux jusqu’au jour tant attendu de Noël. Quand on parcourt la blogosphère, on a rapidement l’impression que c’est très répandu et surtout hyper-cool d’avoir un calendrier de l’avent, même quand on est adulte. Il suffit de voir le nombre de DIY de blogueuses expliquant comment fabriquer le sien, de lire les comparatifs entre les différents modèles disponibles… pour se dire qu’avoir un calendrier de l’avent quand on est une grande fille fait presque partie des choses nécessaires en cette fin d’année. En plus, comme pour enfoncer le clou, …

Faut-il encore croire au prince charmant à 30 ans ?

Suis-je trop vieille pour croire au Prince Charmant ?

En chacune d’entre nous sommeille une princesse qui attend depuis qu’elle est petite le Prince Charmant. L’espoir fait vivre… Mais à 30 ans (ou presque), est-ce bien raisonnable de croire encore en l’Homme Parfait ? Tout ça, c’est la faute à Disney. Et à Pretty Woman. Et au docteur Mamour. Et à Ken. Et à Ryan Gosling. Et à la société. Et puis… et puis zut. Le pire, c’est que nous sommes toutes rongées par le même mâle mal. En effet, il n’y a pas que les célibataires qui fantasment sur l’Homme Parfait. Car même en couple, il y a toujours des moments où l’on se laisse aller à imaginer qu’un Prince (encore plus) Charmant nous attend peut-être quelque part. Personnellement, j’ai de la chance, j’ai trouvé ma « moitié » il y a longtemps déjà. Et objectivement, je n’ai pas de raisons de m’en plaindre. Le problème c’est que périodiquement, je continue justement de trouver des raisons de m’en plaindre. Comme si très bien n’était jamais assez parfait. Je pense que nous sommes nombreuses dans ce cas… …

Emily Blunt et sa jumelle diabolique

À 30 ans, des rides tu auras.

Avoir des rides à 30 ans n’est pas une fatalité. Enfin, ça, c’est ce que moi je pense. Mais apparemment, dans la tête de certains, il semblerait que cet âge soit obligatoirement associé aux premiers signes de vieillesse… pourquoi tant de haine ? Aujourd’hui, je vous propose une petite étude anthropologique. Au péril de ma vie, j’ai été débusquer dans son habitat naturel une espèce en voie de prolifération, parasite naturel de la trentenaire (ou presque), j’ai nommé : la vendeuse de cosmétiques. En effet, sur ce blog je ne me borne pas à vous conter ce que c’est que d’avoir 30 ans (ou presque) de manière uniquement théorique et descriptive. Non, en véritable journaliste blogueuse d’investigation, je vais aussi parfois réaliser des enquêtes sur le terrain. Des enquêtes certes un poil subjectives et mal biaisées (que ceux qui ont lu autre chose que « biaisées » lèvent le doigt… Bande de pervers.)

Amy Adams dans Il était une fois

Savoir rester (un peu) naïve

On apprend en grandissant, c’est indéniable. On acquiert de l’expérience, on découvre de nouvelles choses. Cela nous permet de poser un regard plus lucide sur le monde qui nous entoure et ainsi d’évoluer. Pour autant, à l’âge de 30 ans (ou presque), il est parfois bon de se détacher de la réalité pour se laisser bercer par un peu de naïveté. La semaine dernière j’expliquais qu’arrivée à la trentaine certaines illusions que j’avais pu avoir auparavant s’étaient envolées. Cependant, je conserve malgré tout une bonne dose de naïveté. L’attitude candide avec laquelle j’aborde certaines situations est souvent source de déconvenues, mais ce n’est pas grave, je suis heureuse d’avoir su garder un peu d’innocence. Se raccrocher à des  croyances, même farfelues, permet de conserver une dose de fraîcheur face à la morosité ambiante. Car le cynisme, à la longue, ça finit par vous bouffer l’estomac. Et je suis trop jeune pour avoir des ulcères.

Lana Del Rey et ses diamants par Ellen Von Unwerth

Non, je ne serai jamais riche…

Il faut avoir des rêves dans la vie. Car après tout, on ne sait jamais de quoi demain sera fait… Pour autant, quand on arrive à l’âge de 30 ans (ou presque), on a en général acquis assez d’expérience pour pouvoir faire la différence entre ce qui est du domaine du possible et ce qui ne l’est pas. Il y a donc des sujets sur lesquels il est sain de commencer à se faire une raison… Pour ma part, arrivée à la trentaine, j’ai commencé à me faire à l’idée que… je ne serai jamais riche. Pourtant, croyez-moi, j’aurais bien aimé. Si, si. Quand j’étais petite je pensais que plus tard je serais une princesse et que je vivrais dans un château (avec en plus des pouvoirs magiques… oui, je crois que le poulet à la cantine était cuit aux champignons hallucinogènes). Bref, je pensais que plus tard, je serais riche. Comme tous les adultes d’ailleurs. C’est bien connu : les adultes sont pétés de thunes, la preuve : ils peuvent s’acheter des trucs. Désormais, …

Katherine Heigl avec un test de grossessedans En cloque mode d'emploi

Être enceinte à 30 ans

Quand on tombe enceinte à 30 ans (ou presque), tout le monde nous parle d’une « grande aventure ». C’est le début d’une « belle histoire », d’une « nouvelle page » dans sa vie. Bref, on nous balance tout un tas d’expressions galvaudées… destinées à décrire une expérience pourtant unique et individuelle. Doit-on obligatoirement se poser la question de la maternité quand on arrive à l’âge de 30 ans (ou presque) ?  Non, pas forcément. Par contre, la plupart du temps, c’est notre entourage qui se charge de nous la poser. Avec quelle légitimité ? L’un des grands principes du féminisme est que les femmes doivent pouvoir disposer librement de leur corps. Sur ce blog, qui n’a pas spécialement vocation à défendre la cause féministe, je vais plus loin en clamant haut et fort que chacun, quel qu’il soit et quel que soit son âge, doit pouvoir faire de sa vie ce que bon lui semble. Avoir un enfant avant 30 ans n’est donc pas une obligation. D’ailleurs, avoir un enfant tout court n’est pas une obligation non plus. C’est …